24/06/2014
Vincent Lambert : l'arrêt du Conseil d'Etat
Le mardi 24 juin 2014, la Ve République a franchi un seuil :
L'arrêt du Conseil d'Etat prend la responsabilité de décider que l'on mettra fin à une existence humaine.
Les juges administratifs motivent cette cette décision en alléguant sa conformité à la loi Léonetti de 2005, qui proscrit l'acharnement thérapeutique. Or Vincent Lambert ne recevait aucune thérapie, c'est-à-dire aucun traitement médical : il était simplement alimenté, ce qui le maintenait en vie. N'importe quel médecin vous dira qu'en qualifiant d'acharnement thérapeutique cette simple alimentation, le Conseil d'Etat fausse le sens des mots.
S'il fausse le sens des mots pour tenter de se raccrocher à une loi existante, c'est qu'il craint que sa décision ne sorte du cadre de légitimité de la République française.
Comment pourrait-il en être autrement ? N'importe quel médecin, là aussi, vous dira que le cas de Vincent Lambert ne devait surtout pas être réglé par l'Etat. Le dernier exemple en date d'un Etat décidant que tel ou tel type d'existence humaine n'était plus « digne » de continuer, était l'Etat national-socialiste allemand – dont on ne peut pas dire qu'il ait laissé un bon souvenir aux juristes... Regrettons que la République française s'engage sur la voie de l'ingérence de l'Etat dans le droit de vivre.
Il n'y a évidemment aucun rapport, d'aucune sorte, ni sur aucun plan, entre le IIIe Reich et la Ve République. C'est pourquoi nous devons nous inquiéter devant la société qui s'esquisse aujourd'hui : du médecin qui tue [*] à la production d'enfants sur commande en laboratoire, c'est purement et simplement l'eugénisme qui revient ! Mais il revient cette fois au nom des « désirs » d'individus (et pas en vertu d'une idéologie dictatoriale) ; et ses prestations seront assurées, soit dans un contexte compassionnel, soit sur le mode marchand par l'industrie privée. Cet eugénisme devenu libéral est donc au-dessus de tout soupçon. L'intervention du Conseil d'Etat se présente comme un appui aux « désirs » des individus, même si ces individus sont les vivants en bonne santé – et non le tétraplégique que l'on va débrancher.
Rappelons que Vincent Lambert n'avait laissé aucune trace écrite de sa volonté : il a fallu que le Conseil d'Etat prenne parti dans ce drame familial, et c'est exactement ce qu'il n'aurait pas dû faire. Aujourd'hui L'Union nationale des associations de familles de traumatisés crâniens dénonce la « fragilité » de l'arrêt du Conseil d'Etat en l'absence de directives laissées par le patient ; elle se déclare inquiète « de l'effet que pourrait avoir cette décision pour les quelque 1700 personnes qui sont en état pauci-relationnel, c'est-à-dire de conscience minimale. » Dès le début, les tribunaux auraient dû se déclarer incompétents. Ils n'ont pas eu ce réflexe. Un engrenage s'est mis en mouvement.
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[*] Ne trouvez-vous pas étrangement mièvres, dans la presse, les comptes-rendus d'audience du procès du Dr Bonnemaison ?
19:38 Publié dans Société | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : vincent lambert
Commentaires
BONNEMAISON
> Sinistre coïncidence : à l'heure où le Conseil d'Etat rendait son arrêt Lambert, l'avocat général requérait contre le Dr Bonnemaison... une peine de sursis !
C'est un signal ?
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Écrit par : Quiniou / | 24/06/2014
LA "DIGNITÉ"
> Pour mieux comprendre le concept de "dignité" cela vaut la peine d'écouter l"excellent cours donné à l'Espace éthique le 14 janvier 2013 par Eric Fiat, Maître de conférences en philosophie, université Paris Est Marne-la-Vallée.
Dignité ontologique/dignité posturale. Successivement conception bourgeoise (posturale), chrétienne, kantienne, relationnelle, moderne. La première rejoint la dernière, celle de l'ADMD par exemple, en faisant passer le "postural" avant l'"ontologique": "Quelqu'un qui est dans une mauvaise posture n'est plus digne". Nous en sommes là !
http://www.espace-ethique.org/ressources/cours-en-ligne/la-dignit%C3%A9
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Écrit par : isabelle / | 24/06/2014
LE PASSÉ
> Pourquoi écrire : « Il n'y a évidemment aucun rapport, d'aucune sorte, ni sur aucun plan, entre le IIIe Reich et la Ve République » quand le reste de votre texte, et la réalité, montre le contraire ?
Beaucoup de différences, oui. Très différents à bien des égards, oui. Sans aucun rapport sur aucun plan ? Non, hélas.
Je rajoute une chose, et c'est l'effet pervers de la dénonciation du point Godwin : quand le passé a été tellement diabolisé -- et le présent concomitamment loué -- qu'il est devenu sacrilège de lui comparer le présent, ceci nous interdit de ce fait d'en tirer les leçons... et nous condamne à le revivre (sous des modalités différentes, certes -- mais lesdites modalités pourraient bien être pires).
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Écrit par : Olivier / | 24/06/2014
SELON LES CAS
> Je suis entièrement de votre avis. Toutefois, le problème est que, selon les cas, l'alimentation et l'hydratation sont des soins ou des traitements. Si c'est artificiel, c'est considéré comme un traitement. Cela est le cas de Vincent Lambert qui ne peut ni s'alimenter ni s'hydrater seul. Le Conseil d'Etat (qui n'aurait jamais du intervenir) a beau jeu de prendre cette décision. Il se cache derrière la loi ou son interprétation. C'est la porte ouverte à tous les abus....
Merci encore pour votre blog et vos interventions sur RND. J'attends votre prochain livre avec impatience. Il portera sur quoi au fait ?
Bien cordialement
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Écrit par : Edmée Cazanoles / | 24/06/2014
UN SIGNE
> Je n'ai vu nulle part preciser s'il s'agit d'une alimentation par sonde gastrique qui " peut " être considèré comme un soin ou d'une alimentation sans sonde qui ne peut pas être considéré comme un soin. Dans le premier cas, on peut sans trop forcer se considèrer dans le cadre de la loi Léonetti, alors que dans le second cas on se trouve en dehors de la loi Léonetti.
Reste que la mort par inanition : sans manger, ni boire ne va pas être une tâche facile à assumer par les soignants et longue (je crois avoir compris que la précédente tentative chez le même patient n'avait pas été concluant après une vingtaine de jours !). Probable que les médecins vont se défiler ...
Ça se pratiquait aussi dans les camps nazis. Le " signe " reste inquiètant.
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Écrit par : Roque / | 24/06/2014
> Attendons en priant la réaction de nos évêques.
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Écrit par : Bouchard / | 24/06/2014
LA PERSONNE
> Si d'aucuns peuvent évoquer un "choc des civilisations" il est une certitude à l'intérieur du monde occidental, celle qui oppose deux conceptions de l'être humain, ou plus exactement, de la personne.
La personne est-elle "une conscience de soi incarnée" ou "une substance incarnée douée d'une conscience de soi"?
Dans la première acception seule les êtres doués d'une conscience de soi sont des "personnes". Perdre cette conscience, ou ne pas déjà l'avoir, revient à perdre le statut de personne, avec les conséquences qui en découlent.
Ce qui invite alors à professer que "en affirmant qu'il suffit d'être engendré par des êtres humains pour bénéficier, dès la vie fœtale, d'une protection absolue, ne manifeste-t-elle pas d'un égoïsme d'espèce?" ou " certaines entités sont protégées non pour elles-mêmes, mais en vertu d'une relation qu'elles entretiennent avec des êtres capables de certains accomplissements. Il s'agit là d'une forme insidieuse de discrimination" (J. -Y. Goffi, Dictionnaire d'éthique et de philosophie morale, T 1, Quadrige PUF, Paris, 2004, p.156).
Dans l'autre acception c'est la substance, quelque puisse être le degré de conscience de soi, qui confère la dignité.
Cette attitude se voit critiquée ainsi: " en fondant la dignité de la vie sur le caractère sacré de celle-ci ne risque-t-on pas d'exprimer en fait un tabou envers la vie?" (Op. cit. p. 156)
On voit très bien qu'il ne peut y avoir d'éthique sans anthropologie première et que celle-ci détermine le regard que l'on porte sur la vie, sur toute vie.
C'est ici que se situe la réelle bataille non pas de culture, mais de civilisation, par la place accordée à l'être humain.
«Ce que vous ferez au plus petit d’entre les miens, c’est à moi que vous le ferez» (Mt 25, 40).
Or ce combat anthropologique est actuel.
Ne voit-on pas la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) demander le maintien en vie de Vincent Lambert, contre l'avis rendu par le Conseil d'Etat, ce même jour?
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Écrit par : Albert E. / | 25/06/2014
> C'est grave en effet : selon la nouvelle conception doctrinale que l'Etat inscrit progressivement dans la loi, la dignité n'est plus inhérente à l'homme. Elle n'existe qu'en présence de certains critères qui sont la transposition des qualités d'un équipement, d'une machine, d'un outil, d'une pièce usinée. L'homme faible, malade, handicapé, âgé n'a pas plus de valeur qu'une vis émoussée, une équerre tordue, une balance faussée. Au rebut !
Mais bien sûr, on ne peut pas encore le dire aussi crûment. Le peuple n'est pas encore assez lobotomisé pour que ce discours passe.
Je ne crois pas que l'on puisse encore dire que nous sommes sous la Cinquième République - le titre n'est plus qu'une coquille vide -, tant la Constitution a été "remaniée" et donc déformée pour être vidée de sa substance.
Je me demande quelle sera l'étape suivante.
En fait non, je sais très bien quelles sont les étapes suivantes, même si je ne sais pas dans quel ordre il est prévu de les faire entrer dans les moeurs.
Il est évident qu'on ne pourra se satisfaire de simplement se débarrasser des personnes encombrantes, il faudra trouver le moyen de faire du profit. Quand la famille est riche, on pourra sans doute se satisfaire de funérailles grandioses, qui contribueront à étouffer le sentiment de culpabilité chez les proches. Sinon, l'utilisation dans les centrales thermiques, déjà pratiquée pour des foetus mais qui a donné lieu à tollé devrait assez facilement entrer dans les moeurs. Quoi, vous voulez brûler votre défunt au crématorium pour ensuite verser ses cendres au jardin du souvenir, ce qui exige de brûler sans profit quelques précieux litres de pétrole, alors que dans une centrale thermique il fournira du chauffage pour les familles nécessiteuses ? Vous n'êtes vraiment qu'un sale égoïste.
L'étape suivante, la transformation en farines pour le bétail, ne pourra vraisemblablement être proposée que dans quelques décennies.
Quant aux PMA et GPA, une fois généralisées, il faudra passer au stade supérieur. Le consommateur ne pourra sûrement pas accepter d'attendre 9 mois pour prendre livraison. Déjà que pour un chiot il n'a plus la patience de passer commande chez l'éleveur... Encore quelques années et nous verrons fleurir des enfanteries, l'équivalent de nos actuelles animaleries. Les invendus seront soldés au bout de quelques semaines et ceux restant euthanasiés car trop "vieux". Puis quelqu'un proposera de faire quelque chose pour éviter ce gaspillage : plutôt que de détruire ce stock sans profit, il faudrait voir à le rentabiliser.
Les idées ne manqueront pas : après tout, on a bien réussi, lorsqu'on a cessé de les utiliser pour engraisser les cochons (les porcheries étaient trop éloignées des usines de yaourts) à vendre très cher dans de petits flacons les résidus de fabrication plutôt que les balancer à l'égout (ça coutait trop cher en stations d'épuration).
La seule question valable est : jusqu'à quel stade d'abjection descendra-t-on avant que l'Homme ne se révolte contre cet état des choses et ne se tourne de nouveau vers son Créateur ? A quel stade de cette descente en Enfer s'arrêtera-t-on avant d'accepter le Salut de notre Rédempteur ?
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Écrit par : Barbara / | 25/06/2014
IDEM POUR LES OBÈSES
> "Quelqu'un qui est dans une mauvaise posture n'est plus digne". Nous en sommes là !"
C'est exactement cela, et idem pour les obèses contre lesquels le système fait maintenant campagne, après les avoir fabriqués. Même eugénisme de fond.
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Écrit par : Brigitte / | 25/06/2014
L'ÉTRANGE ET L'OBSCÈNE
> Je suis restée pantoise en apprenant que l'avocat général avait dit en audience que monsieur Bonnemaison n'était pas un assassin. On semble oublier que c'est le corps médical qui l'a dénoncé - il pariait sur la mort de ses propres victimes!
Je ne peux être que gênée par l'étrange obscénité de certains (heureusement pas tous) membres des familles des victimes, se réjouissant à la TV et à la radio qu'on ait achevé leur proche.
Même chose à propos de l'omniprésent neveu de VL. Un peu plus de retenue me semblerait la moindre des choses.
Et l'on se demande qui est censé être vraiment soulagé dans l'affaire, le patient, ou ses proches...
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Écrit par : Maud / | 25/06/2014
DE TROP ?
> la cour européenne a suspendu la décision du Conseil de guerre - pardon- d'Etat
Ce que Léonetti commente ainsi : "c'est le recours de trop"
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Écrit par : E Levavasseur / | 25/06/2014
> Ce procès Bonnemaison c'est le procès de Bobigny pour l'euthanasie
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Écrit par : E Levavasseur / | 25/06/2014
CONSCIENCE DE SOI
> "Dans la première acception seule les êtres doués d'une conscience de soi sont des "personnes". Perdre cette conscience, ou ne pas déjà l'avoir, revient à perdre le statut de personne, avec les conséquences qui en découlent."
Nous n'avons pas la moindre idée si Vincent Lambert a perdu ou non la conscience de soi. Lui seul le sait, et justement ce dont il n'est pas en état, c'est seulement de le communiquer. Dans le camp des spectateurs, le fait de ne pas voir l'autre est normal quand on est aveugle. Être aveugle n'est pas une raison pour dire que l'autre n'existe pas.
Voici deux liens parmi tant d'autres pour ceux qui auraient un doute :
DANS UN «COMA» DEPUIS 23 ANS, IL ÉTAIT EN RÉALITÉ CONSCIENT ...
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2009/11/23/9905-dans-coma-depuis-23-ans-il-etait-realite-conscient
"Un Belge de 46 ans a passé 23 années allongé dans un lit d'hôpital dans un état qualifié de végétatif. Des analyses menées en 2006 ont montré qu'il était conscient depuis le début. Un cas qui ne serait pas isolé.
«Je criais, mais on ne pouvait pas m'entendre». C'est par cette formule que Rom Houben résume l'incroyable épreuve qu'il a vécu 23 années durant."....
UNE LARME M'A SAUVÉE
http://www.infirmiers.com/actualites/actualites/a-lire-une-larme-a-sauvee.html
"Angèle Lieby avec l'aide d'Hervé de Chalendar, journaliste à L'Alsace, raconte dans l'ouvrage « Une larme m'a sauvée » l'expérience presque irréelle vécue alors qu'elle était prisonnière de son propre corps, plongée dans un coma apparent. Ce témoignage bouleversant pose bien des interrogations quant aux soins apportés dans une telle situation"
"« J'essaye de me persuader que ceci s'arrangera. Ce que je vis ne peut pas exister, car c'est contre l'ordre des choses : l'hôpital n'est pas, il ne peut pas être un lieu où l'on torture des innocents. Mais les visites s'arrêtent et mes tortionnaires reviennent."
" L'un des passages l'ayant le plus marquée est le « test du téton » qu'elle subit comme une violente agression. Ce geste qu'elle qualifie d' « horrible » lui a été asséné à deux reprises, et est censé permettre de s'assurer qu'une personne est vivante ou morte. Malheureusement pour Angèle, ce test ne provoque aucune réaction physique visible, mais une véritable souffrance intérieure qu'elle ne peut que contenir. Elle rend également compte des dialogues sinistres des soignants qu'elle entend : « On ne lui fera plus qu'un soin par jour. Franchement, ça ne sert à rien de s'embêter : elle va bientôt clamser !"
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Écrit par : Brigitte / | 25/06/2014
ACQUITTÉ !
> Je viens de lire dans la Croix (http://www.la-croix.com/Actualite/France/Nicolas-Bonnemaison-acquitte-2014-06-25-1169854) :
"Le docteur Bonnemaison « a été acquitté de la totalité des faits » qui lui étaient reprochés, a dit le président à l’issue de quelque quatre heures de délibéré, provoquant le sourire du médecin, main dans la main avec un de ses avocats, et un tonnerre d’applaudissements dans la salle."
Obscène, disiez-vous, Maud ?
"Juste avant la délibération de la cour d’assises des Pyrénées-Atlantiques, mercredi 25 juin, Nicolas Bonnemaison avait indiqué que ses « premières pensées » allaient à ses patients et à leurs familles."
Pour paraphraser Cocteau, je n'aime pas les bourreaux qui se penchent amoureusement vers leurs victimes... surtout avec la "bonne" conscience du devoir accompli.
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Écrit par : Albert Christophe / | 25/06/2014
@ Barbara
> "La seule question valable est : jusqu'à quel stade d'abjection descendra-t-on avant que l'Homme ne se révolte contre cet état des choses et ne se tourne de nouveau vers son Créateur ? A quel stade de cette descente en Enfer s'arrêtera-t-on avant d'accepter le Salut de notre Rédempteur ?"
A titre personnel, je suis persuadé que l'homme n'est capable de se tourner vers son Créateur que contraint et forcé.
Pour éviter que l'humanité ne se perde, par orgueil démesuré, peut-être que Dieu permettra quelque chose qui nous fera retourner 10 siècles en arrière, civilisationnellement parlant. Un truc qui enverra de l'autre côté la moitié (ou plus …) de l'humanité ?
Liste non exhaustive : les cancers liés à l'utilisation des téléphones portables, aux pesticides, et...le virus Ebola (là, c'est carrément terrifiant ! ) :
http://www.bvoltaire.fr/francoisfievet/foot-fascine-ebola-menace-lindifference,91144
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Écrit par : Feld / | 26/06/2014
@ Sven
> le Programme Aktion T4 sur lequel historiens et journalistes, "chercheurs" et Cie sont d'une discrétion, mais d'uen discrétion ...!
s'il est cité ce sera pour écrire euthanasie entre guillemets, comme si cela n'en avait pas été
"la nature est cruelle, nous avons donc le droit de l'être nous aussi"
Hitler
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Écrit par : E Levavasseur / | 26/06/2014
SOUS-HUMAINS
> Voici la belle réalité d'un monde ou, de plus en plus officiellement il y a des sous-humains
http://www.brujitafr.fr/article-gb-la-police-britannique-s-en-prend-aux-handicapees-et-aux-personnes-agees-manifestant-pour-leurs-124002416.html
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Plus sordide et complètement "légal":
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/06/25/01016-20140625ARTFIG00302-charente-cinq-hommes-relaxes-apres-l-agression-sexuelle-d-une-handicapee.php
Écrit par : Pierre Huet / | 26/06/2014
MÉDICAL
> Je me permets de proposer quelques éléments médicaux pour aider à comprendre la décision du conseil d'État et mieux connaître les soins donnés aux personnes mourantes.
http://visiblesetinvisibles.org/2014/06/entretien-medecin-lambert-bonnemaison/
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Écrit par : Mahaut H. / | 27/06/2014
LEONETTI
> Intéressante interview de M. J. Léonetti hier sur rcf (avec aussi Pierre Le Coz), plutôt riche, de quoi nourrir la réflexion:
http://www.rcf.fr/radio/rcfnational/emission/142954/808424
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Écrit par : Aventin / | 28/06/2014
SOLEIL VERT
> ce que décrit Barbara me rappelle un vieux film "Soleil vert"
(pour ceux qui ne connaissent pas : http://fr.wikipedia.org/wiki/Soleil_vert_%28film%29)
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Écrit par : franz / | 29/06/2014
"MORT MISÉRICORDIEUSE"
> "Il n'y a évidemment aucun rapport, d'aucune sorte, ni sur aucun plan, entre le IIIe Reich et la Ve République", écrivez-vous. Certes, en ce qui concerne le régime politique, c'est juste ; cependant, les arguments utilisés pour justifier l'euthanasie rappellent parfois le vocabulaire employé par les nationaux-socialistes, qui parlaient de "Gnadentod" (mort miséricordieuse).
F. Rouvillois, dans son récent livre "Crime et utopie", relève un ordre de Hitler d'octobre 1939, stipulant que certains médecins "pourront accorder une mort miséricordieuse aux malades qui auront été jugés incurables selon une appréciation aussi rigoureuse que possible".
Cette inversion du vocabulaire est à peu près celle qu'on nous sert aujourd'hui (et, comme vous le remarquez, avec quelle mièvrerie !), quelles que soient les intentions qu'elle habille.
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Écrit par : Sven Laval / | 29/06/2014
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